Et si Israël venait de perdre à Odessa, ses ultimes espoirs à Karish? Près de trois mois après avoir perdu sa première bataille contre un drones tactique du Hezbollah qui a su tour à tour en venir à bout de Dôme de fer, des radars des F-16 Sulfa et de la DCA embarquée Barak-1 de la marine sioniste pour tourner en image la plateforme gazière Shark, les sources ukrainiennes font état tout à l’heure de l’arrivée « précipitée » des « experts israéliens en drone » en Ukraine alors que le port d’Odessa, principal QG de l’axe US/OTAN/Israël contre la Russie vient de vivre sa seconde frappe au drone Géran 2/Shahed 136, drones qui après avoir pulvérisé les Saildrones britanniques au large du port le 23 septembre et liquidé dixit les sources russes une vingtaine d’officier US/OTAN en pleine planification pour s’attaquer à la Crimée, se sont abattus cette nuit sur des stocks de missiles américains qui auraient du foncer la DCA russe en Crimée.
An russian drone was shot down over Odesa
— ТРУХА⚡️English (@TpyxaNews) September 23, 2022
Judging by the noise level, the Russians in it have an engine from Lada 😁 pic.twitter.com/gi0KLi6wMB
Inter TV ukrainienne affirment :
The moment when one of the Shahed-136 loitering munitions was hit by Ukrainian AA fire over Odesa. pic.twitter.com/VNlIBu7TRH
— Status-6 (@Archer83Able) September 23, 2022
Vraiment ? Les experts sionistes ont-ils été dépêchés sur place pour en apprendre sur les débris de drones "Shahed 136" puis enseigner à l’armée ukrainienne comment y faire face tout en renforçant leur propre DCA qui a perdu rien que depuis le début de l’année au moins à deux reprises une première en février quand un drone Hassan du Hezbollah a pénétré la Galilée et une seconde fois en juillet et à Karish la bataille de drone anti-Résistance ?
S’il est vrai que cet appel de détresse lancé par Kiev à Tel-Aviv devra bien faire comprendre à Moscou à quel point l’entité est impliquée dans le meurtre de soldats russes, il est aussi vrai que la propagande des Sionistes au pouvoir à Kiev tente comme toujours de dénaturer la réalité et de faire passer la nuit pour le jour. Le 21 septembre Axios, citant des sources à Tel-Aviv a bien confirmé la présence de la DCA anti-Laser israélienne en Ukraine, confirmation reprise sournoisement dans le numéro de 26 septembre de Times of Israël où le journal mettant son texte au futur, tente à la fois de dire le tout et son contraire, quitte a faire croire que le fameux « Iron Beam » devra atteindre bientôt l’Ukraine par Pologne interposée. Coup de bluff pour cacher une bataille anti-drone déjà perdu et à deux fois à Odessa ? Bien plus que probable vu la panique que les auteurs israéliens manifestent depuis 48 heures concernant « la compatibilité parfaitement inattendue qu’il y a désormais entre drones iraniens d’une part et armements russes de l’autre ».
Cette compatibilité a été traitée entre autres par Shai Har Zvi, chercheur israélien à l'Institut de politique et de stratégie pour le site Internet Walla :
« L’approfondissement des relations entre la Russie et l'Iran en général, et en particulier dans le domaine militaire, a créé divers défis pour Israël aux niveaux stratégique et sécuritaire. L'armée russe a commencé ces dernières semaines à faire un usage intensif des drones qu'elle avait précédemment achetés à l'Iran. Les chefs militaires ukrainiens ont confirmé que les drones ont réussi à endommager les troupes et à détruire un certain nombre de systèmes de missiles anti-aériens occidentaux. L'utilisation réussie par les Russes des drones iraniens peut conduire à des tentatives russes d'utiliser d'autres moyens de combat iraniens dans la guerre en Ukraine, et ainsi qu’accroître leur attachement à l'Iran.
Mais il y a pire : Les leçons que l'Iran tirera des performances et de l'efficacité de ses drones puis peut être plus tard de ses missiles sur le champ de bataille ukrainien, y compris contre les armes occidentales, l'aideront à améliorer à la fois les capacités technologiques des drones et de ses missiles et le concept de leur fonctionnement. Ces développements approfondissent le dilemme auquel Israël est confronté depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine Dans le contexte de l'escalade des tensions avec l'Iran et le Hezbollah, Israël doit éviter les chocs politiques afin de maintenir sa liberté d'opérer dans la région, une liberté largement remis en cause depuis apparition de drones iraniens en Ukraine, drones qui vengent pour le compte de la Russie les déboires récents de l’armée russe »
Photo: le cabine de Mercer Street après l'attaque du drone Shahed-136, juillet 2021
Alors les experts sionistes en drone pourquoi se trouveraient-ils en Ukraine depuis quelques heures ? Sans doute pas pour étudier des débris de "Shahed 136/Geran 2" qu’ils ont eu depuis juillet 2021 date à laquelle l’un de ses engins s’est attaqué au navire israélien Mercer Street en mer d’Oman largement le temps d’étudier de lon en large, surtout que l’attaque qui a coûté la vie à deux agents sionistes s’est effectué bien en présence de deux navires escorte de l’OTAN , l’un français et l’autre britanniques et tous deux équipés d’Aeigis. Si ces exports sont là c’est surtout pour ramasser les débris de leur Iron Dome pulvérisé à Odessa. .. pour le grand bonheur du Hezbollah